Un garage qui passe à la vitesse supérieure
Entreprise Fulminex, Garreau électricité, Roux tournage, Debordes menuiserie, caves Mercier, atelier de couture, caserne des pompiers, cabaret et funérarium… Depuis quelques années, le cœur de la cité bat au carrefour de Cassinnelle. Et depuis quelques semaines, la zone d’activités économiques s’est enrichie du garage Gandrieau, concessionnaire Renault.
Un transfert depuis le 58, rue Clemenceau. « Nous avons saisi une belle opportunité, se réjouit le patron, Pascal Gandrieau. Au centre-bourg, nous étions à l’étroit, sans perspectives d’extension. Ici, nous avons plus de visibilité. » Et, argument phare, son fils, Alex, prendra la suite du garage créé par son grand-père.
L’entreprise emploie six personnes. Cinq à l’atelier, dont un apprenti, plus la secrétaire-comptable, Micheline, femme de Pascal. Cette dernière se réjouit d’« un espace accueil très lumineux, pour recevoir au mieux la clientèle ». Les 600 m2 du bâtiment contiennent aussi un secrétariat, l’atelier et un espace exposition.
Le garage propose des réparations toutes marques, ainsi que location, tôlerie, peinture, dépannage, vente de véhicules neufs et d’occasion toutes marques, et les services de spécialiste Renault sport.
Le garagiste ajoute d’autres cordes à son arc. « Avec l’installation d’un pont spécial, je peux accueillir les camping-cars. » Et déjà, on vient de loin.
Coup d’oeil alors dans le rétroviseur. « Je suis tombé tout jeune dans la mécanique, avec mon père, raconte Pascal Gandrieau. À 14 ans, en plus des véhicules motorisés, je faisais un peu dans le vélo et la mobylette. Puis j’ai passé mon BEP. » Ses loisirs sont alors les rallyes automobiles sur route, avec une Mégane « body buildé » dont il avait amélioré les performances. Trois coupes trônent dans le secrétariat, attestant de ses qualités de pilotage. Et maintenant, « j’ai une belle clientèle de passionnés, possédant des véhicules de sport et de compétition », savoure le garagiste.
Et l’entreprise a encore des projets plein les cartons.
Article Ouest-France